Notion ou thèmes
Définition |
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Logotype : nom d’un produit, d’une marque ou d’une organisation dessiné de manière unique et spécifique. La composition associe généralement un nom (ou des initiales), un graphisme spécifique, un système de couleurs, et, parfois, un symbole. |
Commentaire |
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Les enseignes pour le commerce apparaissent au Moyen Age. Elles représentent les denrées ou bien l’activité de l’artisan car les gens ne savent pas lire à cette époque. On trouvait par exemple beaucoup d’auberges du « Lion d’or ». C’était là la version ancienne de nos textos et autres SMS. En effet, en lecture phonétique « lion d’or » donne li(t) on dor(t) ce qui est le propre d’une auberge ! La racine du « logotype » est le nom grec logos, discours, parole. C’est donc autour du logo que s’organise le discours de l’entreprise. Il symbolise l’identité et la personnalité de l’entreprise II est porteur de ses valeurs auprès de ses publics externes (clients, fournisseurs notamment) et de son personnel. Sa logique s’apprécie à un triple niveau. Un logo doit : – résumer ce qu’est l’entreprise, – correspondre à l’image qu’elle donne, – s’inscrire dans sa politique de communication. |
Approfondissements et exemples |
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Un logo doit jouer sur un registre simple : le message doit être instantanément perçu puisqu’il ne se prête qu’à une lecture immédiate, brève. On peut juger d’un logo à partir de quatre critères : – perception : qu’il se distingue des autres références visuelles ; – compréhension : que sa signification soit claire ; – mémorisation : qu’un observateur extérieur s’en souvienne ; – attribution : qu’il l’associe à l’entreprise. Toute identité visuelle est composée de quatre éléments : – un nom. Le logo se coule dans le nom de l’entreprise. Celui-ci peut être utilisé entièrement Crédit Lyonnais, Air France, Le Monde) ou se réduire à des initiales (CIC, IBM, NRJ) ; – un symbole. Emblème graphique qui permet de distinguer l’entreprise, ses activités, ses produits, et de provoquer immédiatement la reconnaissance par le public Le symbole peut être abstrait (le losange de Renault) ou figuratif ( le lion de Peugeot, l’oiseau d’Auchan, la coquille St Jacques de Shell, la pomme d’Apple) ; – un système de couleurs. Combinaison de couleurs censée représenter l’entreprise (le « K » rouge et jaune de Kodak, le bleu de Gauloises, l’association du rouge et du blanc de Coca-Cola) ; – un code graphique. Chaque logo a sa manière d’utiliser la typographie et l’espace (le graphisme penché du constructeur automobile Ford, ). Le code graphique est bien souvent le reflet de l’époque de création du logo. Ainsi le modernisme froid des années 70 contraste avec la patte plus chaleureuse des années 1980 et avec la sobriété étudiée des années 1990 Un logo n’est ni un élément isolé, ni une fin en soi. Il est la base du programme d’identification visuelle. Une fois accepté, il sera décliné sur les différents supports de l’entreprise : internes (uniformes, accessoires, signalétique) et externes (papier à lettres, cartes professionnelles, packaging des produits, campagne publicitaire) L’ensemble est conçu afin que le public identifie l’entreprise et ses activités, dans toute situation. L’uniforme des hôtesses d’Air France, le casque orange Bouygues, la voiture Darty avec son fameux cercle rouge... permettent de reconnaître immédiatement les sociétés en question. |