INTERET DE L’OUVRAGE |
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La compétence est, aujourd’hui, un concept largement utilisé et qualifié de déterminant dans le monde de l’entreprise. La variable humaine a pris une importance croissante dans le développement et à fortiori la compétitivité des entreprises. La compétence (individuelle mais surtout collective) est à développer dans un environnement instable et incertain. Par le terme de compétence, sont décrites pêle-mêle toutes les qualités de l’individu et du groupe qui lui permettent de gérer cette incertitude qui devient la norme. Ces qualités déterminent, dans une vision largement béhavioriste de la firme, la capacité de cette dernière à être la plus efficiente (proche de ses objectifs) possible et donc, dans ce contexte particulier, réactive et flexible. Les compétences deviennent donc un réel capital qu’il faut gérer dans ce que Guy le Boterf appelle « l’économie du savoir » où la combinaison du travail, du savoir et du capital physique, par le biais des compétences des agents, est déterminante. Dans cette optique, le recours à l’extérieur pour l’acquisition de compétences n’est plus optimal car il est générateur de coûts et de lenteurs alors qu’une main d’oeuvre compétente et qui s’adapte aux évolutions de plus en plus rapides de l’entreprise est plus qu’un atout, un avantage concurrentiel. La gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences prend donc une importance croissante et centrale alors que le mythe de « l’usine sans ouvriers » est définitivement mort et enterré. Néanmoins, le concept de compétence, au-delà de « savoir, savoir-faire, savoir-être » reste un concept assez flou que l’auteur cherche à préciser. C’est le but de l’ouvrage. |
De la compétence : essai sur un attracteur étrange
Fiche réalisée par : | Marie-Caroline Morand |
Auteur : | Guy Le Boterf |
Type : | Essai |
Éditeur : | Editions d’Organisation |
Date de parution : | 1994 (non réédité) |